Bouches de 2 femmes

Gourmandise sucrée

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Je m’appelle Stéphanie, et j’ai 38 ans. J’habite un petit village du Nord de la France, relativement isolé. Comme j’ai un job en télétravail, ça ne me pose pas de problème. Je bosse pour une société de comptabilité belge, et pour me distraire de ces alignements de chiffres, je fais des poses « tchat » sur un site de rencontres entre femmes. Il m’est assez difficile de voir d’autres femmes dans ma région, la plupart des connectées étant de Lille, distante d’une cinquantaine de kilomètres. Mais ce soir-là, j’avais de la chance: Sabine habitait depuis peu, un village voisin du mien. Ne connaissant personne dans le coin, elle cherchait aussi des amitiés. Nous décidâmes de nous voir le samedi suivant. Pour éviter de faire jaser, nous devions aller dans un restaurant très touristique, près de la cascade du Torril.

Cet endroit cumulait l’avantage de ne pas trop nous éloigner, et de nous assurer un certain anonymat, puisqu’il n’était fréquenté que par des gens de passage. Quand Sabine arriva au rendez-vous, elle me sauta au cou et m’embrassa à pleine bouche. Un peu surprise, mais agréablement, je lui rendis son baiser. Elle m’expliqua que la solitude du secteur lui pesait, et qu’elle était ravie de me rencontrer. Bras dessus bras dessous, nous rentrâmes dans la salle, nous assîmes à une table idéalement située derrière de fausses plantes, discrète. Une fois installées, Sabine me raconta les circonstances qui l’avaient amenée dans le Nord. Elle avait fui une fin de relation tumultueuse avec son ancienne compagne, et s’était installée dans le pays de ses ascendants, qu’elle ne connaissait que d’enfance. Elle avait des économies qui lui permettaient de rester un moment sans travailler et envisageait d’ouvrir un salon de coiffure dans un bourg voisin.

Pendant qu’elle me parlait, je lui caressais la main, remontant à la naissance de son bras. Je la sentais frissonner et son excitation était palpable. Vers la fin du repas, nous abrégeâmes les festivités en nous passant de cafés, et ressortîmes pour rejoindre les voitures. Il fut décidé que nous irions chez moi finir la soirée. Arrivés dans mon salon, Je m’installai sur le sofa, en prenant la main de Sabine pour qu’elle s’asseye  à mes côtés. Je la pris dans mes bras, et approchai mon visage du sien. Nos bouches se joignirent longuement, nos langues faisaient connaissance. Je déboutonnai sa robe, en l’embrassant pour passer mes doigts, et massai lentement la naissance de ses seins. Comme elle ne portait pas de soutien gorge, sa poitrine, petite, s’en passait sans problème, je progressai, en la caressant. Je sentais ses tétons se hérisser dans ma main.

Elle se laissait faire sans bouger, seule sa respiration qui s’accélérait montrait son plaisir. Je la fis se lever pour finir de la déshabiller, à gestes doux, tout en continuant à promener mes doigts sur son corps. En lui quittant son petit mignon slip en dentelle, je glissai mon visage sur son pubis. Mon désir n’avait d’égal que le sien. Allongée sur le dos, je la léchai, commençant de la base du cou, et en descendant, je m’arrêtai sur ses seins, que je titillai lentement.

Continuant ma descente, je lui léchai le nombril, arrivant près de son Mont de Vénus. Elle se tortillait sur place, n’en pouvant plus. Pour faire durer le plaisir, je stoppai pour aller chercher dans le frigo une bombe de chantilly, que je secouai avant de lui en verser et de l’étaler sur les parties de son anatomie que je voulais lécher: le ventre, les seins, en finissant par son minou, qui, épilé, se prêtait très bien à ce petit jeu érotique. Un peu surprise au début, elle se laissa néanmoins faire. Quand je commençai à lui manger la crème sur le corps, ses gémissements s’intensifièrent. Je faisais glisser ma langue sur son pubis, la nettoyant de cette sucrerie avec application. Mes mains écartaient sa chatte pour que je la lèche en profondeur.

Quand je lui enfonçai deux doigts entre ses lèvres, ses gémissements se muèrent en cris de jouissance. Elle se laissa retomber, épuisée mais ravie. Elle attrapa la bouteille de Chantilly, et m’appliqua le traitement que je venais de lui faire subir. Sa langue était très douce et ses caresses me mettaient au bord de la jouissance. Je sentis monter la vague d’orgasme brusquement. Nous étions repues de plaisir, toutes collantes de crème, et nous éclatâmes de rire en nous regardant. Nous finîmes sous la douche, où nous continuâmes nos ébats, mais ceci est une autre histoire…

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Auteur

Amoureuse de littérature érotique et croqueuse d’hommes invétérée, Angélique vous offre ses talents d’écriture et ses récits toujours emprunts de sensualité.