Balade irlandaise sexuelle
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Nous remontions mon élève et moi vers le Zodiac. Je montais à bord et me libérait des bouteilles. Juliette prit ma main, et d’un geste ferme, je la remontais. « C’était incroyable de voir autant de raies mantas de si près ! » dit-elle émerveillée après avoir retiré tout son attirail. « Et encore tu n’as pas tout vu ! A Koh Tao, un peu plus loin, on peut régulièrement observer des requins baleines. On ira demain si tu veux ». Je démarrais le moteur.
J’adorais son petit accent irlandais. Cette étudiante en langues étrangères était ici en Thaïlande pour quelques jours, le temps de s’initier à la plongée. Rarement dans ma carrière, je n’avais vu un si joli brin de fille. Lorsqu’elle fut en bikini, je pouvais à nouveau voir son corps mince et svelte s’arc-bouter sur le bord du pneumatique. Nous foncions sur l’eau. Le soleil cognait. J’aurais voulu retenir cet instant toute ma vie.
Après quelques minutes de navigation, le moteur se mit à tousser. Juliette se tourna dans ma direction en me lançant un regard inquiet. Le moteur s’étouffa soudainement. Silence. La mer faisait ballotter mollement le bateau de travers. Je tente de relancer le monstre de deux cents chevaux mais rien à faire. Il reste muet. Le plein était fait, cela ne pouvait être que mécanique.
Juliette m’interrogea dans sa langue « Hey, something wrong Paul ! ». « Ne t’inquiète pas, je ne te fais pas le coup de la panne, j’ai un petit moteur d’appoint à l’avant ». Quelques minutes plus tard le problème était résolu. Sécurité avant tout, j’ai toujours un 9.9 de secours. Le problème est que, sur un bateau de cette taille, même pneumatique, on n’allait pas aller bien vite. Les 11 miles restants allaient être longs !
Je me rendis compte que mon élève n’était toujours pas rassurée. Je lui demandais de s’approcher. Le bruit du moteur rendait nos voies inaudibles ! « Ne t’inquiète pas Juliette, celui là il est très solide et il m’a déjà ramené à bon port plus d’une fois, au pire j’ai la VHF, des pécheurs nous aideront rapidement ». « You’re sure ? » demanda-t-elle. « Oui, bien sûr », elle se jeta dans mes bras et s’y nicha.
Nous avancions lentement sur l’eau et le courant était avec nous. En deux heures ça serait plié. Je faisais part de mes prévisions à Juliette. A cette nouvelle, ses muscles se relâchèrent. Soudainement, elle se détacha un peu de moi. Elle me regarda droit dans les yeux et me dit « Hum, je me suis emportée non ? Enfin… j’ai eu peur un peu tu sais». Je pris son bras pour la tirer doucement à moi. Elle accompagna mon geste et porta ses lèvres jusqu’à ma bouche.
Mes mains filaient sur son corps comme des ballerines sur la piste aux étoiles. Tantôt des ongles, tantôt de la pulpe de mes doigts, j’effleurais sa peau irisée par la chaire de poule. Elle retira son haut et d’un coup de rein elle amena sa poitrine à mon visage. Je pris avec appétit ses tétons durs entre mes lèvres et je passais la bouche ouverte sur son buste offert et arqué. Je rêvais les yeux ouverts.
J’étais assis dans le fond du bateau lorsqu’elle se mit à me chevaucher. Je n’avais pas vu qu’elle avait déjà dénouée les cordelettes latérales de son string. J’avais une érection qui me faisait mal, tellement mon sexe se frottait dans mon caleçon de bain. Heureusement je sentis, d’un coup, sa main me libérer de la douleur.
Elle empoigna ma verge avec empressement et la dirigea entre ses cuisses. Elle ouvrit l’entrée de son sexe en jouant de mon gland puis se laissa tomber de tout son poids sur moi. Je la pénétrais, d’un coup.
La rouquine serrait mes hanches de ses genoux et se durcirait les fesses pour se faire remonter. Ses mains me tiraient les épaules. Elle se cambrait, elle haletait, et lorsqu’elle levait la tête au ciel ses petits seins blancs brillaient. C’était démentiel.
Je sentais toute son intimité se saisir de ma verge et le va-et-vient continu me rapprochait vitesse grand V de l’orgasme. Je tentais à tout prix de me retenir mais Juliette continuait, toujours plus fort, dans de petits cris de plaisirs à peine audibles. La jouissance venait, à tout berzingue.
Mon cri déchira l’air. Mon corps explosait au ralenti à chaque décharge qui sortait de moi. Je jouissais longuement en elle avec pour spectacle son regard de jade qui m’hypnotisait.
Mon orgasme se termina. Elle s’arrêta de bouger peu à peu. Elle passa sa main dans mes cheveux sans me lâcher du regard. Mon sexe reprenait lentement la taille du repos. Puis elle me délivra.
Elle venait de m’emmener au paradis. Le temps s’arrêtait.
Elle mit sa fine langue dans ma bouche, que je laissais ouverte, sans bouger. Soudain, elle me glissa dans l’oreille « Ça c’est petit cadeau pour la plongée sublime qu’on a fait tout à l’heure ». Nous nous souriions, complices.
Le lendemain, lorsque nous plongèrent à Koh Tao, un couple de requins baleines était au rendez-vous. Rencontre rarissime !
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